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 i’ll try to picture me without you but i can’t. ( baymax ) ♡

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pigfarts is real.
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MessageSujet: i’ll try to picture me without you but i can’t. ( baymax ) ♡   i’ll try to picture me without you but i can’t. ( baymax ) ♡ EmptyDim 25 Sep - 22:54


Depuis mon arrivée à Fantasia Hill, je m'appelle milo stark – j'ai choisi ce nom de famille parce qu'il paraîtrait que dans mon armure rouge je ressemble à iron man, mais en réalité je viens d'un autre monde, un monde magique, là bas on m'appelait baymax ou l'homme ballon. Vous devez surement me connaitre, avez vous déjà entendu parler des nouveaux héros ? De toute manière, je vais vous parler un peu de moi, j'ai vingt-quatre ans, on dit souvent que je suis extrêmement dévoué, poli et courtois, maladroit et distrait - sauf dans le travail, réconfortant, curieux et désintéressé, déterminé mais également constamment pris par des migraines atroces – il n'y a encore une fois que le travail qui m'aide à garder l'esprit calme, dérangé par trop de ressenti et trop d'émotion, irrité et facilement frustré lorsque je ne comprend pas quelque chose, excessif et dramatique. Actuellement, je suis infirmier et sage-femme au bothmond hopital, j'aime beaucoup aider les autres, ce n'est même pas une question à poser, j'ai été programmé dans mon ancienne vie pour cela et on ne change pas les bonnes vieilles habitudes et le karaté – c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas – et ça m'aide énormément à canaliser mon énergie. Oh et pour les petits curieux, je ne suis pas programmé pour aimer.

la plupart du temps, il se sent pour le mieux dans l'hôpital, et lorsqu'il travaille. c'est l'un des seuls moments où il arrive à se détacher de ses émotions et à se concentrer sur le boulot qu'il doit effectuer, comme s'il redevenait une sorte de robot programmé pour soigner les gens comme autrefois. ✥ il prend très souvent les transports en commun pour se déplacer car il est trop lent à pied et que tout le déconcentre. ✥ quand il est très fatigué, il se retrouve dans un état d'euphorie comparable à lorsqu'il boit trop, et il à souvent l'air d'être bourré. ✥ il ne sait pas mentir, il se retrouve toujours avec plein de petits tics incontrôlables à cause de son nouveau corps lorsqu'il essaie. ✥ il ne se sent pas très bien dans cette nouvelle vie : tout à l'air bien plus compliqué, il n'a pas de but spécial comme lorsqu'il était robot et il se sent un peu paumé. ✥ il s'enferme donc souvent dans son travail à l'hôpital, ne trouvant pas d'autres but pour vivre. ✥ il a du mal à s'habituer au fait d'être humain. il à toutes ses émotions en lui qui lui donnent mal à la tête et que très souvent il n'arrive pas à comprendre, et ça le fatigue énormément. ✥ il passe son temps à lire, livres comme articles internet. fictions, biographies, livres de santé, tout y passe afin de mieux comprendre les symptômes des humains et de les soigner au mieux – maintenant qu'il ne peut plus simplement scanner les gens et télécharger des données sur internet. ✥ il aime beaucoup les enfants, et aime prendre soin d'eux ou être en leur compagnie ou tout simplement les faire naître. ✥


∇ Te considères-tu comme une bonne ou une mauvaise personne ?
Je ne me suis jamais posé la question. Ce n'est pas comme si j'ai pu un jour réellement considérer des choses ou penser à ça. J'ai été bon – j'ai été mauvais aussi – mais ce ne fut jamais mes propres-choix. J'étais contrôlé par une disquette et le programme qu'elle contenait, c'était cela qui me donnait une personnalité en somme. Aujourd'hui, j'essaie d'être bon. J'essaie de continuer de faire mon mieux afin d'aider les autres pour espérer ne plus devenir le robot violent et indescriptible que j'ai été une fois, et qui moi-même m'avait fait peur.

∇ Arrivé à Fantasia Hill, vas-tu continuer à tout faire pour aider ton/tes amis ? ou souhaites-tu penser enfin à toi et à ta propre existence ?
Sûrement oui. Après tout, je ne sais faire rien d'autre à part aider mes amis et soigner les inconnus, je n'ai aucune don, aucun talent spécial qui pourrait me servir à part quelques connaissances à karaté. J'apprends tout de même à penser à moi, à comprendre parmi mes émotions ce que j'aime et ce que je n'aime pas et ce dont j'ai envie, tous les jours. Parfois je n'arrive pas encore à décrypter certains ressentis et ça me frustre, et ça m'énerve, mais je m'y fais, progressivement. Je compte rester le Baymax d'avant, et je compte inventer le Milo d'aujourd'hui.

∇ Comment vis-tu ton arrivée dans ce monde, préfères tu vivre ici ou sous ton ancienne apparence?
J'aimais ma vie d'avant. Il est vrai que je n'avais le choix en rien véritablement, mais ça m'allait, je n'avais pas de manque, je faisais ce pourquoi j'étais créé, et malgré les aventures folles, c'était parfait. Ici c'est différent. La technologie est moins avancée, plus compliquée – et comment je suis censé porter mon aide aux gens si je ne peux scanner d'un regard leur condition physique ? Tout est devenu plus difficile. En plus ici, avec cette espèce de barbe sur le visage, avec ses cheveux un peu long et sauvage, je ne retrouve plus l'apparence que l'on m'avait donné avant. Je ne rend pas cette image d'infirmier rassurant aux autres – et ça m'effraie d'ailleurs de plutôt leur faire peur. Néanmoins, malgré tous les bas je fais avec, puisque je n'ai pas le choix.
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MessageSujet: Re: i’ll try to picture me without you but i can’t. ( baymax ) ♡   i’ll try to picture me without you but i can’t. ( baymax ) ♡ EmptyDim 25 Sep - 23:00

Raconter mon histoire ? Je ne me suis souvenu de rien en arrivant ici. Un cerveau vide, dans un corps inconnu qui ne semblait pas mien, et je me retrouvais complètement perdu. Peut-être que ce n'est pas le bon mot, je ne me sentais pas réellement perdu, plutôt inhabité. Sans vie aucune. Comme s'il me manquait une partie de moi qui débloquerait mes souvenirs, comme s'il me manquait une puce ou une disquette, qui me reformaterait à mon état d'origine. J'étais un légume – c'est une expression – et parfois, j'ai l'impression de l'être toujours. Quand je suis arrivé ici, j'étais nu au bord de la route, sans savoir quoi faire, sans bouger. Aucun souvenir, aucune information ne filtrait mon esprit, et j'en oubliais mon prénom, et ce que je faisais là. Je n'étais rien. Un corps sans but, sans point de repère, sans programmation. Je ne savais pas ce que je devais faire, si je devais avancer, me pousser sur le trottoir. Et même ça, pourquoi le faire ? Avancer vers où, me diriger vers quoi ? Je ne me sentais pas mal pour ainsi dire, j'étais juste une coquille vide, et comme un corps sans âme, je n'aspirais à rien. J'avais juste ses douleurs dans le corps et surtout dans le visage, mais je supportais. Je supportais. J'ai passé des mois dans un espèce d'hôpital. On me faisait manger, on me donnait ma douche, on essayait de me faire parler. Mais aucun son ne traversait jamais mes lèvres. Ce n'était pas que je n'en avais pas envie, mais je n'en voyais pas l'utilité. Parler n'ouvrirait pas les portes de mon esprit – et pour dire la vérité, je ne suis même pas sûr si je savais encore comment faire à ce moment-là. Je les laissais faire, je les laissais prendre soin de moi, et d'une oreille distraite je les entendais parfois parler à mon sujet. Je passais des examens en tout genre, mon visage toujours neutre et terne, et je les entendais dire que j'étais comme un bébé dans un corps d'homme, que mon cerveau n'avait rien d'endommagé et qu'ils ne comprenaient pas pourquoi je restais si enfermé sur moi-même. Ça entrait dans une oreille, pu ça sortait de l'autre, et mes journées continuaient comme ça.

J'étais là, assis dans une chaise, le regard fixant un point au loin, et j'attendais. Le mot vaccin avait franchi mes oreilles plus tôt dans la matinée, et je m'étais laissé transporter comme un corps mort sur cette chaise, devant cette table, et cette espèce de jeune femme en blouse qui se préparait. J'avais pas de peur, ni d'appréhension. C'était comme tout dans cette nouvelle vie : je me laissais faire, je me laissais vivre. On voulait me piquer afin de m'éviter le nouveau virus qui était en vogue en ce moment ? Elles pouvaient le faire, c'était à peine si je comprenais chaque jours ce qu'il m'arrivait. Je ne la regardais pas, et pourtant elle bougeait autour de moi, attrapant seringue et coton pour mon bras. En voulant aller trop vite vers moi, elle se cognait – gros bruit de table qui résonnait dans mes oreilles. « Aie ! » Et là, ça a comme cliqué dans mon cerveau, ça a comme débloqué un truc. Quelque chose trop longtemps enfouit, trop longtemps perdu, et pourtant quelque chose d'important pour moi, je le ressentais. Et, comme un automate, j'ai commencé à parler. « Bonjour, je suis Baymax, votre assistant de santé personnel. Que puis-je faire pour vous ? » Ma voix était grave, éraillée du trop de temps passé à ne rien dire. Mais je continuais tranquillement, posément, faisait fit de cela. Et puis elle elle me regardait, avec ses deux grands yeux qui criaient folie en même temps que miracle. Elle semblait ne plus bouger, comme transformée par Méduse en une statue de pierre, mais ça ne me faisait pas arrêter. Je me levais de moi-même, chose impossible pour moi il n'y avait encore quelques secondes et j'avançais de deux pas vers elle – et elle, elle semblait reprendre vie, reculant de deux pas. « Sur une échelle de un à dix, à combien estimez-vous votre douleur ? » J'étais le plus calme, et le plus concentré du monde. Dans ma tête, une mission : guérir cette patiente. C'est comme ça que je repris un peu vie. En un -aie, je fus changé. D'un homme sans but je me souvenais que j'avais la mission de sauver des gens, et cela même ici, dans un monde qui ne me semblait pas du tout familier. C'est de cette manière que je trouvais un travail à l'hôpital de la ville – je faisais infirmier, mais on me plaçait plus souvent en qualité de sage-femme car il en manquait, et puis, au fond de moi, j'avais cette impression d'apprécier les enfants. Je continuais tout de même de vivre à l'hôpital psychiatrique dès que ma journée de travail était terminée, parce qu'a part cette passion retrouvée, je restais le même : silencieux et vide.

Quelques mois plus tard, je continuais toujours mon travail à l'hôpital. J'adorais ce que je faisais, ça me donnait un but précis dans ma vie fade qui me plaisait et m'épanouissait. J'étais entré dans un rythme, dans une routine inchangeable, mais ça m'allait. J'aimais refaire chaque jour les mêmes gestes, redire chaque jour les mêmes paroles, manger chaque jour à la même heure – il n'y avait que les différences de pathologies des patients qui marquaient le changement des journées, et ça me suffisait en part de spontanéité. Mais ce jour-là, une nouvelle rencontre bouscula ma petite vie rangée et débloquait en mon esprit comme un nouveau niveau, comme une nouvelle étape. Comme quelque chose que je ne savais même pas que je pouvais atteindre avant. On m'avait confié les entrées et les sorties des patients, et c'est tout naturellement que je me dirigeais donc vers un jeune homme au physique d'adolescent, qui avait été admis plus tôt dans la journée à l'hôpital à cause d'une allergie aux cacahuètes qu'il avait ingurgité. Il semblait bien mieux, en forme pour repartir, et je plaquais donc sur mon visage un sourire rassurant, lui faisant un petit signe de la main lorsque je m'arrêtais devant lui. « Bonjour, je suis Milo. » Je prenais une pause, ne continuant pas la phrase qui était habituellement plus longue – tout simplement parce que comme il allait sortir de l'hôpital, je n'avais pas à lui rappeler mon rôle dans le service ni le fait que j'étais là pour lui. Cela m'a pris du temps, de me qualifier en tant que Milo. Je ne savais ce que cela voulait dire, mais Baymax sonnait juste naturellement dans mon esprit, ça me semblait rassurant et familier. Mais on m'a dit que ça faisait trop robot, automate, et qu'avec la façon dont je me comportais déjà, ça n'était pas possible. Qu'il me fallait quelque chose qui fasse plus humain. J'ai choisi Milo. « Êtes-vous satisfait de vos soins ? » C'était également l'une de ces phrases que je répétais tout le temps. J'avais l'impression dans mon travail que lorsqu'on ne m'avait pas pleinement dit que oui, les gens étaient satisfaits, je ne pouvais pas me sentir fier de ce que j'avais entrepris. Que la personne ne devait finalement pas vraiment partir si je ne lui avais fournis les soins nécessaires et qu'un morceau de sa guérison lui manquait. Que c'était incomplet, et que ça méritait que je m'y attarde encore, jusqu'à ce que le patient soit heureux. « Mon dieu Baymax c'est toi ? C'est bien toi ? » Je me concentrais à nouveau sur le patient qui me faisait face, et qui se grattait le crâne à cet instant, comme étonné en détaillant mon visage, avec ces fragments d'espoir et de familiarisation au fond de ses iris. Je clignais mes paupières, ne comprenant pas comment il avait pu m'appeler Baymax quand je n'avais plus donné ce nom depuis un moment. Il finissait par me sauter littéralement dessus, me donnant un câlin, et même si je me sentais légèrement perplexe à ses côtés, je venais refermer mes bras autour de lui. « Là, làààà. » Je répondais doucement, venant tapoter ses cheveux de ma main en signe de réconfort. « Est-ce que ce câlin vous aidera à aller mieux ? » On pouvait croire le contraire en me voyant répondre au câlin et le laisser faire, mais j'étais toujours détaché par rapport à ce genre de chose. Ce n'était pas de l'émotion ou de la compassion : je faisais juste mon boulot et donnais à mon patient ce qu'il avait l'air d'avoir besoin.

Je l'ai ensuite suivi quelques minutes plus tard, car apparemment il avait des choses à me montrer qui l'aiderait à sa guérison totale. Alors je l'ai laissé m'entraîner, sans peur ni crainte, n'ayant que pour but son plaisir. C'est là qu'il m'a collé devant une télévision, puis enseveli sous des comics Marvel, me faisant regarder et lire durant toute la journée. Et c'est là que j'ai ressenti comme une seconde renaissance dans cette vie. Une nouvelle chose eu l'air de se débloquer en moi, et je comprenais peu à peu que je connaissais ce jeune homme qui me disait s'appeler Hiro, et que ce film qu'il me montrait – dont l'un de protagoniste s'appelait Baymax – était ma vie, à une époque. C'est en prenant conscience de cela que je me suis senti pour la première fois plus humain que je ne l'ai jamais été. J'étais un robot autrefois, vivant dans une ville appelée San Fransokyo, dans une année bizarrement plus avancée que celle où je suis aujourd'hui. J'ai été créé pour sauver le monde et aider les gens par Tadashi Hamada, grand frère d'Hiro Hamada, avant qu'il ne meure. J'ai été créé et programmé pour répondre au moindre « Aie » de détresse, et à me désactiver à chaque fois qu'on me disait la petite phrase magique. Je suis tombé dans des histoires folles avec ce petit Hiro au cheveux de jais et les amis intellos de son frère, à combattre un voleur de microrobots assoiffé de vengeance et à sauver sa jeune fille d'un trou noir bizarre. C'est à ce moment-là que je me suis sacrifié pour sauver Hiro et Abigaëlle, n'ayant plus assez de batterie pour tous rentrer avant que le trou de téléportation ne se referme, et je n'ai jamais aussi bien accompli ma mission qu'à ce moment-là, où je me suis laissé tombé, inanimé, au fond de cet espace inconnu, dans un geste totalement désintéressé pour ma part. Le robot sauveur à l'essence-même. Si je suis là, c'est que Hiro à fini par me reconstruire, si j'en crois la fin du film qui m'a été montrée, pièce par pièce, et m'a remit le programme d'assistant personnalisé créé par Tadashi dans mon boitier. C'était beaucoup – énormément – d'informations à prendre en compte en un jour, et aujourd'hui encore, je ne sais pas si le fait de me souvenir de cela, comme un vrai être humain, m'aide, ou si ça me dessert. Sûr, je peux maintenant avoir une vraie vie, parler librement, pouvoir faire mes propre-choix et actionner mes propres raisonnement et pensées dans mon esprit. Mais à côté de ça, j'ai mal à chaque sourire que je donne, à chaque expressions que je prend, et j'ai mal. J'ai mal dans mon esprit et mon coeur saigne à chaque vague de sentiment bonnes ou mauvaises qui traverse en moi. J'ai mal.
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