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 je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡

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pigfarts is real.
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MessageSujet: je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡   je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡ EmptyDim 4 Mai - 21:33


Depuis mon arrivée à Fantasia Hill, je m'appelle Ange Bennet-Darcy, plus communément appelée Billie, mais en réalité je viens d'un autre monde, un monde magique, là bas on m'appelait majoritairement Ange, mais certains comme Le Caïd m’appelaient Friponne.. Vous devez surement me connaitre, avez vous déjà entendu parler de la belle et le clochard deux : l'appel de la rue ? De toute manière, je vais vous parler un peu de moi, j'ai dix-sept ans, on dit souvent que je suis insolente, intelligente , rusée, sensible, à du cran, attentionnée, intuitive, imprudente. Actuellement, je suis sans emploi, personne ne veut employer une pauvre fille de dix-sept ans alors je survis comme je le peux dans cette jungle qu'est la rue, mon immense sac noir cousu sur le dos, et je me prête à rêver du passé entre deux vols de nourriture. J'aime beaucoup la nourriture, richesse que le monde croit toujours acquis quand ils n'ont pas vécu la véritable famine et les animaux évidement, si seulement j'avais l'argent pour avoir et m'occuper d'un petit chiot, je le ferais directement. Oh et pour les petits curieux, je suis anciennement en couple, à présent seule, quoique intriguée par un homme. On me confond souvent avec Chloë Grace Moretz.

« je ne suis la friponne de personne »




PSEUDO/PRÉNOM ◆ pigfarts is real. ou céline. je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡ 3217743363ÂGE ◆ 18 ans. PAYS/RÉGIONS ◆ PACA. :timide:OU AS-TU CONNU LE FORUM ? ◆ je sais plus. je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡ 3300209633TES IMPRESSIONS ◆ CE NOUVEAU DESIGN EST A TOMBER OMG JE MEURS. je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡ 3300209633je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡ 3152960120je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡ 1654433642:vomito:SCÉNARIO OU PI ? ◆ PI. :héhé:CODE DU RÈGLEMENT ◆ Validé par Priiim. je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡ 3217743363 SOUHAITES-TU ETRE INSCRIT POUR UN SURPRISE RP APRES TA VALIDATION ?◆ non merci. :timide:UN DERNIER MOT POUR LA FIN ◆ JVOUS AIME. :timide:je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡ 1654433642:heaart:


Ange Billie Bennet-Darcy
dans ce nouveau monde, de retour à la rue, Billie est redevenue en quelque sorte la friponne qu'on connaissait. ✖️ devenir humain veut dire devenir autonome et indépendant, et arrivé ici, dans le corps d'une jeune fille de dix-sept à été dûr pour elle. elle ne savait pas quoi faire, où aller, comment avoir un toit ou de l'argent pour manger. elle était perdue, et c'est ce qui à fait qu'elle à vite retrouver le terrain de la rue. ✖️ elle fut heureuse de rencontrer Abu, qui la sauva quelque peu de sa solitude. ✖️ souvent, elle se prend à regarder les gens qui passent, les familles défiler et elle rêve de sa propre ancienne famille ou de ce que ça ferait si elle faisait partie de la vie de ses gens dont elle ne connait rien. elle se fait aussi beaucoup charrier par Luka pour ça. ✖️ elle est très boudeuse, mais c'est souvent pour rire : il est difficile d'obtenir tout ce qu'on veut entourer de deux mecs. ✖️ elle est très protectrice envers son trio, et spécialement envers Abu qu'elle voit comme un petit être manquant cruellement d'amour. ✖️ elle ne peut s'empêcher d'être près d'eux, de leurs faire des câlins ou des bisous ou juste de passer son temps à glisser ses doigts dans leurs cheveux afin de leurs montrer qu'elle les aime.  ✖️ elle aimerait plus que tout sortir de cette galère, avoir un toit, et ne plus vivre dans la rue. ✖️ elle est devenue un petit plus bagarreuse, et elle sait maintenant mieux se défendre, même si son gabarit et son sexe féminin n’effraie pas les hommes au premiers abords. ✖️ elle est très agile et souple, comme lorsqu'elle était une chienne. ✖️ elle est souvent bonne pour donner des conseils. ✖️ elle dit souvent quand quelque chose lui déplaît, mais elle a aussi appris à ne pas trop appuyer là où il ne fallait pas. ✖️ elle adore le nutella et les bonbons, et dès qu'ils réussissent à en avoir avec son trio chéri de SDF, c'est la grosse fête dans la caisse.  ✖️ c'est assez dur de rester un minimum féminine quand on à dix-sept ans et qu'on vie dehors, mais elle fait comme elle peu. ✖️ elle adore obliger abu ou luka à aller lui voler des serviettes hygiéniques ou des tampons dans les magasins quand elle à ses règles ... sérieusement, elle trouve cela hilarant.

POUR LES WALT ADVENTURERS :



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MessageSujet: Re: je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡   je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡ EmptyDim 4 Mai - 21:33

je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡ LATT2
△ ANGE, FRIPONNE ABANDONNÉE
La famille, tu connaissais. T'en avais visité plusieurs en Nouvelle-Angleterre, tu t'étais attaché à toutes. Bizarrement, ça s'était toujours fini mal pour toi, tu te retrouvais toujours dans un océan de déception immense. Un motif qui recommençait, à chaque nouvelles maisons. A croire que tu n'étais pas assez bien pour être adoptée, à croire qu'au bout d'un moment, tu finissais plus par être un fardeau qu'un animal de compagnie. T'es née dans une famille. Quand tu es sortie du ventre de ta mère, jamais tu n'aurais pensé qu'un jour tu serais quelqu'un qui finirait dans la rue. Elle avait accouchée, et la famille se retrouvait maintenant avec une chienne et toi, son enfant, et tu pensais que ce serait comme ça toute ta vie. Ça à été bien différent. La famille, elle n'avait pas prévu que leur chienne adorée tombe enceinte, ils n'avaient pas prévu une nouvelle bouche à nourrir. Ils l'ont accepté, par devoir. Et puis ta mère et morte. Et c'est après ça que tu fus abandonnée la première fois. La seconde famille t'as trouvée dans une animalerie. T'étais là, rangée dans la vitrine pour faire entrer les passants, pour donner envie au gens d'acheter. Ça à marché. Quelques jours plus tard, tu étais prise et tu avais un nouveau collier, montrant ta nouvelle appartenance. Tu étais jeune, t'avais envie de courir partout, de faire la folle, dans ce nouvel endroit inconnu. Tu flairais, tu t'accommodais, tu visitais, chaque pièce et chaque recoin, t'y voyant déjà vivre pour un long moment. Ce fut bien plus court qu'imaginé. N'arrêtant pas de pleurer car tu voulais dormir avec une présence, comme tu étais toute petite, la famille t'as supporté pendant trois jours avant de te foutre dehors. La troisième famille te trouva une semaine après ça. Tu avais déjà commencé par t'habituer à être dehors, à dormir dehors, mais n'ayant jamais fait ça auparavant, tu n'étais pas très douée : tu n'avais pas énormément mangé, et tu étais petite, frêle, faible. Une petite fille te remarqua au septième jour, et te pris dans les bras t'apportant quelque peu de chaleur dans cet hiver glacial. Elle demandait à ses parents si tu pouvais rester avec eux, et la réponse était positive. Tu l'adorais, cette petite fille. Tu avais commencé à reprendre du poids, mangeant à ta faim et tu t'amusais toujours avec elle, dormant au pied de son lit. Tu es resté quelques années avec eux. Puis elle grandit, elle eu des amis, d'autres choses à s'occuper, des devoirs à faire, et elle t'oublia peu à peu, n'ayant plus le temps de jouer avec toi. Tu devenais encombrante, et une bouche à nourrir dont ils voulaient se passer pour garder un peu d'argent. Après quatre ans et trois mois, tu te retrouvais donnée à une nouvelle animalerie, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Néanmoins, tu étais l'une des chiennes les plus mignonnes, et une quatrième famille s'intéressa à toi. Ils t'ont acheté, mais ce ne fut pas pareil que d'habitude là aussi. Toi t'avais été touché par les précédents abandonnements, et t'étais plus grognonne qu'à l'origine, confuse et perdant à chaque fois un petit peu plus l'espoir. Tu ne restais donc pas l'adorable petite chienne qu'ils avaient pu remarquer dans la vitrine transparente, et t'avais peur à chaque fois qu'ils voulaient te porter qu'ils aillent te laisser dans un coin loin d'ici. C'était peut-être ta faute finalement, si ça n'a pas marché avec eux, si ça n'a pas tenu. Si seulement tu étais restée la même, peut-être qu'avec eux ça aurait duré. Ils n'ont pas supporté tes grognements et ton caractère, et ils t'ont renvoyés à l'animalerie quelques semaines plus tard. Au moins, ils ne t'avaient pas laissé dehors. Et puis, il y avait cette dernière famille. T'avais été déplacée dans un coin de l'animalerie, ton attitude ne faisant pas venir les clients. Ils t'avaient remplacés par trois petits chiots qui venaient de naître et ça t'énervait encore plus. Soit. Tu regardais d'un oeil la porte s'ouvrir, et le petit garçon accompagné de son père entrer dans le magasin. Tu enroulais ta queue autour de toi, reportant ton attention autre part car les gens ne te regardaient que rarement maintenant. Et puis après quelques minutes des pieds s'arrêtent devant toi, devant ta cage, et tu vis les deux gros yeux bleus de l'enfant te fixer avant d'écrier à son père « Je veux elle ! ». Tu partais donc dans leur grande maison, et tu continuais d'être bougonne, et de faire des bêtises, ce qui leur faisait plus rire que les énerver. Peu à peu t'as pris confiance, ils t'ont apprivoisé, et t'aimais bien cette famille. Elle avait l'air d'être tout ce dont tu avais besoin, elle avait l'air d'être stable. Vous étiez même partis en vacances une fois. Mais, après quelques années, ils finissaient par déménager et te laisser seule dans la rue. Alors que tu leurs courais derrière, tu voyais la voiture s'éloigner, trop rapide pour tes pattes, tes yeux rencontrant le regard embué de larmes du petit garçon qui te regardait à l'arrière de la grande fenêtre de la voiture. Et puis ce fut fini. T'en as eu marre, de te sentir toujours rejetée, comme une moins que rien. T'avais pas besoin de famille, t'allais être libre, devenir indépendante. Tu rencontrais par hasard Le Caïd, et tu passais avec facilité, grâce à ton agilité et ta détermination, ses tests afin d'entrer dans son petit groupe de chiens sans colliers. Et puis voilà, t'étais acceptée, tu faisais partie du groupe. Peut-être que tu avais toujours besoin de ça, inconsciemment, de faire partie d'une petite unité afin de ne pas te sentir seule. Enfin. T'avais ton passeport pour être avec eux, et t'allais vivre dehors, avec la rue comme terrain de jeu. C'était ça la liberté non ?

je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡ Tumblr_m4qazaeuJI1r5yo9uo4_500Tu t'y es vite fait, à cette vie-là. Tu t'es vite intégrée dans ce groupe, t'as même eu une brève relation avec Le Caïd, qui te prenait par la suite un petit trop pour la sienne alors que toi, t'appartenais à personne. Tu passais beaucoup de temps à le répéter mais soit, tu continuerais jusqu'à ce qu'il comprenne enfin que sa possessivité n'amènerait à rien. Tu as donc commencé à avoir ton petit train-train de vie, et c'était drôle au début, de courir libre dans la ville, la fourrure au vent, de faire des bêtises et de voler pour manger, d'attaquer l'homme de la fourrière afin qu'il ne t'attrape pas ou aucun de tes amis. C'était bon. Mais l'excitation des premiers jours retomba vite comme un soufflé, et même si tu continuais à faire semblant, à être avec eux, à vivre comme cela car tu n'avais pas le choix, tu gardais au fond de toi le plus grand de tes secrets, celui de continuer à vouloir une famille, encore.

Puis quelque chose changea, quand tu le rencontras. Il était jeune, en quête d'aventure, en rébellion complète avec ses parents et leurs manières de vivre. C'est sûr que la première fois que tu posais les yeux sur lui, il était sévèrement attaché à une chaine dans son jardin, et c'était loin d'être la meilleure façon de vivre et de profiter de la vie. Tu le revu plus tard, détaché cette fois. Il avait fugué, et se prenait pour le plus grand des aventuriers, quand il avait déjà du mal à sauter de poubelles en poubelles sans se casser la gueule. Il passait les tests, mais très vite, tu ne comprenais plus le chien que tu avais devant toi, tu ne comprenais plus son désir de s'éloigner de sa famille, d'explorer le monde. Évidement que c'était bien au début. Mais t'avais remarqué à plusieurs reprises que ses parents le recherchaient, étaient morts d'inquiétude, que ses soeurs et ses maîtres également, en gros : il était aimé. Il était aimé, et le bouffon, il ne rêvait que d'entrer dans le groupe du Caïd, il ne rêvait que de fausse liberté et tu ne pouvais pas comprendre ça. Vous tous n'aviez eu aucun choix. Vous aviez été abandonné. Lui, il avait tout, et il trouvait le moyen de tout perdre, de tout briser. T'as fait que ça, lui apporter des conseils, car tu ne supportais pas de voir un chien tel que lui, dans une telle famille, finir comme ça. T'es même à aller lui raconter ton plus grand secret, ton grand rêve, qui vivait toujours en toi, ton espoir. Et il a fini par y retourner. Il a mit du temps, son père à dû plusieurs fois lui ire que quoi qu'il fasse, sa porte resterait ouverte, mais il a fini par comprendre, t'embarquant avec lui dans cette famille qui ne pu résister à ton regarde de chienne battue. Et d'un côté, il avait réalisé ton rêve, Scamp. Il t'avais trouvé une famille, toi qui pensait être un cas perdu.

je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡ Tumblr_n1rs8ima9W1rbw50xo5_r1_250△ BILLIE, ET LE TRIO.
Tu te cachais, derrière le mur d'une impasse, zieutant le marché qui se tenait légèrement plus loin. Tu regardais avec envie les étalages de fruits et de légumes, et il y avait même du pain chaud, qui sentait d'où tu te trouvais. Tu passais la langue sur tes lèvres, ayant déjà une sensation de goût sur ton palais, et ton ventre se mit à grogner de famine, de te dépêcher. Tu prenais note d'où était disposé chaque stands, et tu te concentrais sur les plus importants, sur la nourriture que tu pouvais manger de suite sans avoir à la couper ni à la faire cuire nulle part. Et puis tu t'approchais enfin, laissant ton sac ouvert afin de pouvoir tout mettre plus facilement, et tu te faufilais entre les stands, piquant une pomme par-ci, une tomate par-là, en profitant dès que le marchand était occupé avec un client pour attaquer. Dès fois c'était calme, personne ne te voyait. D'autres fois … C'était différent. Il fallait que tu cours, ton sac contre toi, essayant d'aller vite, d'être agile, de ne pas faire tomber de nourriture. Et surtout, il fallait que tu les sèmes. T'avais repris les bonnes vieilles habitudes, et tu connaissais maintenant chaque recoins de Fantasia Hill comme le fond de ta propre poche. Après tout, c'était normal : c'était ta maison maintenant, c'était chez toi. Tu ne poussais pas trop ta chance, piquant vite une baguette de pain avant de déguerpir. Tu n'allais pas piquer un cagot entier, ça se verrait trop, et jamais tu ne pourrais t'en sortir avec ça. Alors tu prenais deux trucs ici, deux trucs là, et tu faisais avec. Tu te dépêchais de rejoindre une petite ruelle déserte, et tu t'assis par terre, ton sac devant toi, sortant avec une infime précaution la marchandise. T'entendis un petit sifflet qui te fit relever la tête, et un sourire étirait tes lèvres quand tu reconnues Abu s'approcher de toi, transportant un bout de drap qui avait l'air un peu remplit. « La récolte à été bonne buddy ? » Tu lui demandais alors qu'il s'affalait à tes côtés, dévoilant ce que lui avait également réussit à voler. Il essayait de te répondre, poussant plus des cris de signes que formant de vrais mots, mais t'avais appris à le comprendre un peu, depuis le temps. Tes yeux s'étendaient sur ce qu'il avait volé, et tes yeux s'écarquillaient quand tu reconnues quelque chose de son butin. Tu le pris de suite entre tes doigts, n'y croyant presque pas tes yeux. « Du chocolat ! » Ça faisait tellement longtemps, que tu n'en avais pas croqué un bout, et c'était pas facile d'en trouver dans la rue ce genre de chose. Abu récupéra vite le morceau, agitant ses bras vivement, fronçant ses sourcils d'une manière frustrée que tu aies pu attraper le morceau si rapidement. Tu levais tes yeux au ciel, plissant tes yeux en le regardant. « C'est bon, j'ai compris gros égoïste. Arrête de gueuler et bouffe. » Sérieusement, entre sa manière de communiquer avec les autres et sa nature rapace et égoïste, tu te demandais toujours comment t'étais arrivé à devenir ami avec ce mec, à t'attacher à lui. Ça, n'avait pas bien commencé, au début. Tu t'occupais tranquillement de prendre ta bouffe, quand il avait apparu pour te voler, toi. Autant l'avouer de suite : tu ne l'avais pas laisser faire, loin de là. T'étais devenue un peu plus teigne et vulgaire depuis que t'avais retrouvé le chemin de la rue, et il n'avait pas fait le poids à ce moment-là. Puis tu l'as collé, ne connaissant personne d'autre qui vivait de cette manière, et puis il s'est habitué à toi, et vous voilà, copains comme cochons. Tu te jetais enfin sur les petites tomates que t'avais réussi à obtenir, et vous continuez à manger en silence, brisé seulement par vos ventres affamés et votre manière de manger peu civilisée. T'étais revenue au point de départ, tu ne savais même pas comment. Tu vivais une vie de rêve, remplie de beaux-parents, de belles-sœurs, d'un copain, d'un bébé tellement chou et de deux maîtres aimants, et après, tu te retrouvais dans des rues inconnues, devant des maisons inconnues, et le pire, c'est que tu te trouvais même dans un corps inconnu. Adieu fourrure crème et queue épaisse, te voilà maintenant devenue humaine. Et rien n'avait changé. Tu t'étais retrouvée seule encore une fois, perdue encore une fois, complètement à la ramasse, et t'avais retrouvé « le chemin de la liberté ». T'avais pas eu trop le choix. C'était différent, d'être humain. On pouvait pas simplement prendre le temps de se faire adopter par quelqu'un. On n'était plus autant dépendant, mais il fallait donc se sauver soi-même, et quand on était dans un corps d'une fille de dix-sept ans, ce n'était pas ce qu'il y avait de plus facile. Pas de boulot, donc pas d'endroit où vivre ni de quoi s'acheter à manger, et tu te demandais toujours comment faisaient les autres gens de ton âges pour pas se retrouvé à la rue et pour survivre. Tu soupirais, te laissant aller à rêver d'un retour en arrière possible, que ton conte de fée refasse surface. Si on avait pu te rendre humaine, on pouvait te rendre à nouveau chienne, non ? Tu finissais ta banane, et tu te mettais à rire en regardant Abu, les lèvres et un côté de sa joue tracées de chocolat. Mon dieu, il ne savait vraiment pas manger celui-là. « Gros porc. » Tu lançais affectueusement, et il te tirait la langue boudeur avant de s'essuyer avec le dos de sa main. Ouais, c'était ta vie ça maintenant.

je suis un libre penseur, un trublion, un emmerdeur. ( billie ) ♡ Tumblr_n1h6msWJYV1rbw50xo1_250T'avais perdu Abu. Ou plutôt, Abu t'avais perdu. Vous marchiez dans les quartiers de Fantasia Hill, et d'un seul coup, il n'était plus à tes côtés. Sacré Abu. Toujours à faire le singe, à venir et disparaître, même si maintenant qu'il s'était habitué à toi vous étiez pratiquement tout le temps ensemble. Sauf là apparemment, tu ne savais pas ce qu'il lui avait pris, et il avait disparu. Tu continuais de marcher et t'essayais de ne pas trop t'en faire pour lui, ce n'était pas comme si quelque chose risquait de lui arriver. Ce n'était pas comme si vous n'aviez jamais survécu seuls avant de vous rencontrer. Il était tard, la nuit était tombée depuis quelques heures, et tu te cherchais un endroit où te poser pour dormir. Tant pis, tu chercherais Abu demain, mais là t'étais fatiguée. Tu te trouvais une impasse déserte, car tu trouvais ça mieux de dormir à l'abri des regards. Y avait pas de déchetterie ici, t'avais pas la casse comme quand t'étais chienne pour te réfugier. C'était dommage car c'était totalement votre QG à l'époque. Maintenant, vous dormiez un peu partout, changeant de rues et d'endroits presque tous les soirs. T'étais assise, renfermée sur toi-même et tu essayais de te laisser aller, bercée par les bruits extérieurs de la ville. Tu remerciais les cieux pour le temps qui n'était pas très froid, plutôt bon même, et tu fermais tes yeux, soupirant. T'étais peut-être endormie depuis une dizaine de minutes, tu ne savais pas trop, quand des rires résonnèrent un peu trop fort dans le cocon de ton impasse. Tu levais légèrement ton visage, les yeux mi-clos pour essayer de comprendre ce qu'il se passait, quand tu apercevais trois jeunes, à l'allure par très sobre, s'avancer dans la petite ruelle où tu étais. « Hey, regardez-moi celle-là ! » S'exclamait l'un d'eux qui t'avait remarqué, ce qui fit tourner la tête des deux autres, te prêtant enfin attention. Super, tout ce qu'il te fallait pour ce soir. Toi t'avais juste envie de dormir, mais t'avais pas l'air d'être débarrassée d'eux rapidement, à en juger par leurs pas qui se rapprochaient. Tu te levais à contre coeur, car si tu restais assise ça allait être la fin pour toi, et tu t'étirais légèrement, baillant. « Hey poupée. Qu'est-ce que tu fais toute seule dans la rue ? » Essayait de susurrer avec difficulté le deuxième, sa main voulant se poser sur ta taille, que tu dégageais aussi rapidement. « Je ne suis pas votre poupée. » Tu commençais à t'énerver, parce qu'ils avaient quoi toujours gens, à vouloir t'appeler comme ça quand tu ne les connaissais même pas ? Ça commençait à te saouler – ça t'avait toujours saoulé à vrai dire – les gens qui te prenaient pour leurs propriétés comme ça. Il était qui, lui, pour t'appeler poupée ? « Commence pas à faire ta difficile, de toute manière tu vas y passer ... » Intervenait enfin le troisième, commençant à vouloir te toucher, attrapant l'un de tes poignets fortement dans sa main quand tu gesticulais pour le taper et le pousser. Putain. T'aurais été un chien t'aurais déjà filée entre leurs jambes. Quelle connerie d'être humain. Le premier essayait déjà de déboutonner ton pantalon, et tu lâchais un grognement frustré de ne pas pouvoir te défendre comme tu le voulais, de ne pas pouvoir leur mettre leur raclé comme ils le méritaient. « Arrête de bouger petite conne, tu vas aimer, t'inquiète pas. » S'énervait l'un d'eux quand tu bougeais tes jambes, donnant des coups de pieds de partout en espérant les faire bouger, ou toucher leurs couilles. Ça ne marcha pas. Et puis, après, c'est passé vite. La situation s'est renversée d'un coup, et t'avais même pas compris d'où le mec sortait que déjà, il commençait à tabasser l'un des trois. L'un des hommes te jetait à terre, ayant un plus gros problème qui venait troubler sa soirée, et il se prit dans l'instant un poing dans sa gueule par ce même inconnu mystérieux. Tu regardais la scène en retrait, zippant vite ton jean, et assez vite, les mecs finissaient en sang, et déguerpissaient de la ruelle, plus très sûrs de leur coup. Tu étais reconnaissante, mais en même temps, tu n'étais pas conne. Tu zieutais le jeune suspicieusement, puis tu plantais tes mains sur tes hanches. « Je n'avais pas besoin de ton aide, je contrôlais parfaitement la situation ! » Tu étais un peu de mauvaise fois là, et alors ? Un homme qui venait vous aider à une heure si tardive ? Ce ne devait certainement pas être gratuit. Est-ce que lui, en croyant qu'en montrant un peu de générosité de sa part, pensait que ça serait plus facile d'accepter pour qu'il couche et abuse de toi ? Est-ce qu'il n'était finalement là que par manque de sexe également ? T'avais pas le plus confiance en lui à ce moment-là. Tu ne comprenais pas, quand tu l'entendais rire de ta phrase. « Bon bah si t'as besoin de personne, pas la peine de me remercier hein. » Et comme ça, il partait. Tu clignais des yeux, un peu choquée. Alors c'était bon, c'était tout ? Il avait juste été sincère dans sa démarche et voulait t'aider ? C'était bizarre, très bizarre, il était bizarre. Tu fronçais tes sourcils et tu commençais à le suivre, ne comprenant pas. « Qu'est-ce que tu fous ? Tu voulais pas coucher avec moi ? » Tu demandais sans prendre de tact. « Attention ! Je sais me défendre hein, t'avises pas de me toucher ou t'aurais plus de teub ! » Tu te dépêchais d'ajouter, pour ne pas qu'il croit que t'étais sans défense et qu'il pouvait en profiter, alors que tu posais juste des questions. Tu trottinais derrière lui, et peut-être, peut-être, que tu te sentais un peu mieux avec une présence – si inconnue soit-elle – dans cette nuit noire.

T'as fini par le suivre, et squatter dans sa caisse. A mieux y voir, il avait l'air d'être le genre de bad boy qui s'assumait, mais qui était peut-être pas si méchant dans le fond. En tout cas, il ne t'avais pas virer, même s'il te connaissait que depuis trente minutes. Le lendemain, tu voulais pas rester seule, alors tu le forçais à venir trouver Abu avec toi, sous toutes les menaces possibles et inimaginables que ton cerveau créait. Il accepta, un peu bougon au début, et puis, tu retrouvais Abu. Le petit singe n'était pas un grand fan de Luka pour commencer, ne comprenant pas ce que cet intrus venait faire ici mais finalement, Luka à fini par s'intégrer, de fils en aiguilles. Maintenant c'est vous trois, à la rue, à la vie à la mort.

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